GLAUCOMES.FR
Site d'information sur le glaucome
GLAUCOMES.FR
Site d'information sur le glaucome
Ce livre, écrit par l'auteur de ce site, est publié aux éditions Odile Jacob. Il a pour but d'expliquer le glaucome aux patients et à leurs proches. Il comprend des chapitres généraux sur les mécanismes, les signes, le diagnostic, les traitements et le suivi, mais aussi des chapitres consacrés aux différents types de glaucome. Son ambition est de répondre aux questions que les patients et leurs proches se posent, et de les accompagner dans leur vie de tous les jours.
Ce lien permet d'en lire les 24 premières pages.
Tout le monde est susceptible de présenter un glaucome. Mais ils existe certains facteurs qui augmentent ce risque. Le glaucome étant une maladie qui ne donne aucun symptôme, certains facteurs sont utiles à connaître. Ils vous permettent de savoir si vous êtes plus ou moins concerné a priori.
Le bilan complet des facteurs de risque est pratiqué, si nécessaire, par votre ophtalmologiste pour évaluer votre risque d'atteinte et ainsi déterminer les examens à pratiquer, et leur fréquence.
Les principaux facteurs de risque du glaucome primitif à angle ouvert (le glaucome de très loin le plus fréquent en France) sont, après le chiffre de pression intraoculaire (ou tension oculaire) mesurée par votre ophtalmologiste :
Le risque de glaucome est très faible avant 45 ans (l'âge de la presbytie). Il est moyen entre 55 et 75 ans. Il est élevé après 80 ans.
L'hérédité du glaucome n'est pas systématique et, quand elle existe, dépend de nombreux gènes. Mais si un de vos frères et soeurs présente un glaucome, son ophtalmologiste lui demandera de vous en prévenir, car votre risque de glaucome est supérieur à la moyenne et nécessite un contrôle particulier.
Les patients d'origine antillaise ou d'afrique noire ont nettement plus de risque d'être atteint. Et il sont souvent atteints plus tôt que les autres.
L'origine hispanique est aussi un facteur de risque.
A pression intraoculaire égale, les patients ayant des cornées fines ont une pression réelle supérieure à celle des patients qui ont une cornée d'épaisseur moyenne. Ils ont donc plus de risque qu'eux d'avoir un glaucome (voir pachymétrie).
Ce défaut de vision de loin est liée à une longueur anormalement élevée du globe oculaire. Les patients myopes ont un risque spécifique de glaucome. Ce risque est plus élevé en cas de myopie forte.
Cette affection augmente nettement le risque de glaucome à angle ouvert.
Un des mécanismes pourrait être l'atteinte de la micro-vascularisation de la tête du nerf optique.
Une méta-analyse (étude reprenant, en les regroupant, des études précédentes) retrouve une association entre diabète de type 2 et glaucome primitif à angle ouvert, et aussi une association entre diabète de type 2 et pression intraoculaire élevée.
L'HTA (hypertension artérielle) augmente le risque de glaucome. Ce risque est nettement accru si l'HTA est associée au diabète.
Le syndrome d'apnée du sommeil est également appelé syndrome d'apnées-hypopnées obstructive du sommeil ou SAHOS.
Pendant le sommeil, un relâchement musculaire anormal provoque un rétrécissement du pharynx, pouvant aller jusqu'à son obstruction. Ces apnées nocturnes pourraient être responsables d'une hypoxie de la tête du nerf optique.
Les interruptions répétées de la respiration pendant le sommeil provoquent des micro-réveils : ce syndrome est suspecté en cas de somnolence dans la journée et de difficultés de concentration. Il peut être recherché par un examen ambulatoire, la polygraphie ventilatoire nocturne. Sa sévérité est précisée par un examen plus complet , la polysomnographie, qui nécessite une hospitalisation. Bien que sa responsabilité spécifique dans l'atteinte glaucomateuse reste discutée, il semble être un facteur d'aggravation du glaucome. Ce syndrome entraîne par ailleurs des complications cardio-vasculaires fréquentes, et son traitement est donc toujours nécessaire.
Ils sont détectés, comme la pression intraoculaire et la pachymétrie, par l'ophtalmologiste. Ce sont des anomalies de l'aspect de la tête du nerf optique (voir fond d'oeil), ou du champ visuel. Mais ces derniers facteurs correspondent probablement déjà à une atteinte glaucomateuse
Ils sont différents et sont énumérés sur la page "glaucomes chroniques à angle fermé".
Un abaque dérivé de deux études prospectives propose d'évaluer son risque de glaucome primitif à angle ouvert. Il ne remplace aucunement les données d'un examen fait par un ophtalmologiste. Mais il présente un intérêt pédagogique : montrer que le chiffre de pression intraoculaire (PIO) n'est pas tout. Insister sur l'importance lors du dépistage de la mesure de l'épaisseur cornéenne. Souligner que le facteur de risque majeur, en dehors de la PIO est … l'âge!
Lien
Une stratégie d'empreinte métabolique sérique combinée à un algorithme de réseau neuronal a été développée pour permettre un diagnostic rapide et précis du glaucome primitif, ainsi qu'une stratification fiable des sous-types et de leur gravité. Les résultats sont prometteurs et soutiennent l’applicabilité de cette approche.
Lien
Le nétarsudil est un inhibiteur de l'enzyme rho kinase. Il agit principalement par augmentation de la perméabilité trabéculaire et diminution de la pression veineuse épisclérale. Il est disponible aux Etats-Unis depuis plusieurs années sous forme non associée non commercialisée en France (Rhopressa®), et sous forme associée au latanoprost (Rocklatan®).
Cette forme associée est maintenant commercialisée en France sous le nom de Roclanda®.
Lien
Voir toutes les actualités
Pression intra-oculaire et pression artérielle ont-elles un rapport entre elles?
voir Questions-Réponses
A quelle heure faut-il consulter?
voir Conseils pratiques
Qu'appelle-t-on un scotome?
voir Dictionnaire
Mise à jour:11 novembre 2025