GLAUCOMES.FR
Site d'information sur le glaucome
GLAUCOMES.FR
Site d'information sur le glaucome
Ce livre, écrit par l'auteur de ce site, est publié aux éditions Odile Jacob. Il a pour but d'expliquer le glaucome aux patients et à leurs proches. Il comprend des chapitres généraux sur les mécanismes, les signes, le diagnostic, les traitements et le suivi, mais aussi des chapitres consacrés aux différents types de glaucome. Son ambition est de répondre aux questions que les patients et leurs proches se posent, et de les accompagner dans leur vie de tous les jours.
Ce lien permet d'en lire les 24 premières pages.
Tous les corticoïdes, quel que soit leur mode d'administration, peuvent provoquer une élévation de la pression intra-oculaire. Si cette hypertonie est importante, elle peut être responsable, en l'absence de traitement d'un glaucome.
L'élévation de la pression dépend du corticoïde et du mode d'administration.
Ce sont les traitement locaux (collyres et injections intra-vitréennes) qui provoquent les hypertonies les plus précoces (après 10 jours), et les plus importantes.
Les corticoïdes les plus puissants sont aussi les plus hypertonisants (dexaméthasone)
Les traitements par voie générale ne provoquent d'hypertonies que s'ils sont prolongés plus d'un mois.
La molécule de dexaméthasone : un des corticoïdes les plus hypertonisants
Les corticoïdes agissent en diminuant la perméabilité du trabéculum.
Certains patients présentent plus de risque : ceux qui ont déjà un glaucome primitif à angle ouvert, ou les facteurs de risque d'un glaucome primitif à angle ouvert (âge, myopie).
Le plus simple, si on le peut, est d'arrêter les corticoïdes. La baisse de la pression est fréquente, mais pas systématique. En cas de persistance d'une pression élevée, un traitement médical est institué. Si la pression reste élevée et entraîne un risque visuel, la chirurgie doit être envisagée.
En cas de corticothérapie par voie locale (collyre), la surveillance de la pression doit être régulière, car l'élévation de pression peut être très importante, sans donner aucun signe, car elle est progressive.
Le cas typique est un patient qui soigne tout seul une allergie oculaire par des collyres corticoïdes qui le soulagent. Le glaucome ainsi induit est souvent diagnostiqué trop tard.
En cas de corticothérapie par voie générale, une surveillance de la pression intraoculaire est bien sûr indispensable, mais l'hypertonie est retardée et inconstante.
Les injections intravitréennes (IVT) de corticoïdes sont devenues une cause fréquente de glaucome cortisonique. Des précautions particulières sont prises chez les patients à risque.
L'acide hyaluronique est un composant essentiel de nombreuses larmes artificielles. Une étude récente démontre son efficacité protectrice contre la toxicité cornéenne du chlorure de benzalkonium, un des conservateurs les plus utilisés dans les collyres antiglaucomateux "conservés". A noter que les collyres sont de plus en plus souvent disponibles sous forme "non conservée". Quand cela est possible, leur utilisation est généralement préférable.
Lien
Voir toutes les actualités
Pression intra-oculaire et pression artérielle ont-elles un rapport entre elles?
voir Questions-Réponses
A quelle heure faut-il consulter?
voir Conseils pratiques
Qu'appelle-t-on un scotome?
voir Dictionnaire
Mise à jour: 10 novembre 2024